C’est officiel. Sonnez hautbois, résonnez musettes ! La nuit Extrême Cinéma est de retour après deux années de demi-mesure. Au programme : poupée maléfique, clochards explosifs et yakuzas violents. Mais aussi la remise du Prix du Jury Extrême Cinéma, des films surprises, des bandes-annonces, d’INAnérrables pastilles, des films d’éducation sexuelle et des cadeaux à gogo ! Be there or die!
Tarif unique : 15 €
Remise du Prix du Jury et projection du court métrage primé
Lequel des huit courts métrages sélectionnés par nos amis de Mutoscope remportera le Prix du Jury Extrême Cinéma ? Découvrez-le en ouverture de la Nuit de clôture !
Jeu d’enfant
(Child’s Play)
Tom Holland
1988. USA. 87 min. Coul. 35 mm. VOSTF.
Vous aimeriez voir vos jouets vivre comme dans le gentil Toy Story ? Vous adoreriez qu’une toute mignonne poupée de celluloïd vous susurre une rassurante comptine à l’oreille ? Ça tombe bien Chucky est là ! Plus manipulateur que Charles Manson, plus sadique que Jack l’Éventreur, quatre-vingt centimètres de mal à l’état pur et le verbe ordurier en supplément dans les bras d’un petit garçon de six ans. Le premier opus de la saga Chucky (sept épisodes à ce jour), un formidable numéro d’équilibriste psycho-ludique qui jongle habilement avec premier et second degré.
Why Don’t You Play in Hell ?
(Jigoku de naze warui)
Sion Sono
2013. Jap. 129 min. Coul. Numérique. VOSTF.
Quand une équipe de jeunes cinéastes amateurs se retrouve prise dans une guerre de gangs yakuza avec pour mission de réaliser un film sur la fille d’un des deux chefs de clan. Donner ses tripes pour le cinéma. Au propre comme au figuré. L’incontrôlable Sion Sono et sa sanglante déclaration d’amour au septième art ! Ça tranche ! Ça charcle ! Ça gicle ! C’est ultraviolent, foutraque, siphonné, toqué, timbré, givré et hautement stimulant. Tourner, tourner, tourner et encore tourner… jusqu’en enfer ! Jusqu’à ce que les cadavres s’empilent par dizaines dans un climax authentiquement dément.
Street Trash
Jim Muro
1986. USA. 91 min. Coul. 35 mm. VF.
Un alcool frelaté, le « viper », fait fondre et/ou exploser les personnes qui en boivent. Chronique du quotidien d’une communauté de clochards vivant dans une casse, Street Trash s’inspire ouvertement de l’univers de John Waters et des débordements propres au cinéma d’exploitation des années 1970. Le réalisateur Jim Muro, qui d’ailleurs reniera son film quelques années plus tard, ne lésine pas sur l’abondance d’effets craspec et colorés, qui feront de son unique enfant un sommet du cinéma gore. En prime, une partie de rugby-pénis restée à jamais gravée dans les mémoires.
samedi 24 février 2024, 22h00 Infos pratiques - Vente en ligne